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Graph!iste indépendante : je me lance !

Graphiste indépendante

Cela fait maintenant 3 ans que je suis graphiste dans le milieu professionnel, embauchée dans la fonction publique en tant que contractuelle, une expérience additionnée à mes 5 années d’études supérieures. Depuis mes années de Master, le projet trotte dans ma tête mais ne s’est jamais concrétisé car je n’avais pas l’impression d’avoir l’expérience requise pour être autoentrepreneur. C’était avant tout une question d’assurance et de confiance en moi : des traits de caractère que je développe encore aujourd’hui ! Être dans un métier que j’aime et exercer des fonctions qui me correspondent m’ont indéniablement guidé vers les démarches de free-lance, pour exercer à fond ce métier de graphiste que j’aime tant. Je trouvais ainsi utile et cohérent de partager un article sur les démarches et difficultés auxquelles j’ai dû faire face pour ENFIN être à mon compte, comme seconde activité.


Être équipée

J’utilise la suite Adobe (dans sa quasi-totalité) pour réaliser mes créations graphiques. C’est un énorme avantage en vue de la capacité des outils, mais cela peut être un inconvénient lorsque l’on doit s’équiper numériquement : il faut un ordi hyper puissant pour assurer le « jonglage » entre chaque logiciel ! M’équiper a donc était la partie la plus longue à réaliser pour moi, car j’ai dû mettre suffisamment de côté pour m’acheter un ordinateur professionnel qui puisse tenir la cadence. Je me suis rapidement positionnée sur un Macbook Pro Apple pour plusieurs raisons : Apple propose, selon mon expérience, le matériel numérique le plus performant pour supporter la suite Adobe ; je désirais acquérir un ordinateur portable pour l’emmener facilement avec moi et travailler n’importe où ; le traitement des couleurs et de l’image en général par Apple est hyper percutant, une qualité plus qu’appréciable lorsqu’on exerce le métier de Graphiste.

J’ai donc patiemment (j’insiste là-dessus) attendu la sortie du nouveau processeur M1 max en version 16’’ pour être équipée comme il se doit pour débuter mon autoentreprenariat.

Être transparente

Étant agent contractuelle dans la fonction publique, je devais m’assurer que mon responsable était d’accord pour que j’ouvre mes droits de free-lance comme une seconde activité. Heureusement pour moi, il était favorable à cela, une belle opportunité pour moi ! Je vous invite donc à vous renseigner auprès de votre employeur, par acquis de conscience, quitte à rajouter une clause dans votre contrat de travail. De mon côté il a simplement été question de remplir un formulaire de demande afin d’officialiser ma démarche.

Être assurée

Qui dit déclaration d’activité, dit obligatoirement souscrire à une assurance professionnelle pour protéger son travail aux yeux de la loi. Quel que soit la nature de son entreprise (free-lance, SARL, etc.) il est nécessaire d’assurer : sa responsabilité civile d’exploitation, sa responsabilité civile professionnelle, ainsi que de garantir vos biens mobiliers professionnels. Afin de trouver la meilleure offre, j’ai étudié différents assureurs, et mon choix s’est rapidement porté sur la MAIF qui propose des prestations nettement plus avantageuses que d’autres, et à un prix très économique. Dans mon assurance professionnelle de travailleur indépendant je cherchais en priorité à assurer mon ordinateur qui est mon outil principal de travail.

Être déclarée

Lorsque j’ai voulu me déclarer sur l’Urssaf, j’ai été rapidement redirigé sur guichet-entreprise.fr, ce qui semble être la plateforme adéquate pour être Graphiste free-lance. La complétion de mon dossier a pris une petite heure, et à ma grande (et bonne) surprise, je n’ai eu aucun frais d’inscription ! La démarche a été plutôt rapide à envoyer, en revanche le temps de traitement de mon dossier a pris près de deux mois, ce qui m’a semblé être une éternité… Il faut donc bien anticiper sa demande et avoir en tête ces délais.

Être visible

En tant que Graphiste, ça aurait été un comble pour moi de ne pas créer ma propre identité graphique pour être visible aux yeux de tous ! C’était, comme vous pouvez vous en douter, la partie que j’attendais le plus dans tout ce process de lancement d’activité. Être visible, oui, mais être lisible c’est encore mieux : mon objectif principal été d’associer mon prénom à mon activité pour que mon logo soit le plus limpide possible. J’utilise le pseudonyme « M!i » depuis plusieurs années, mais sans communiquer réellement dessus car j’attendais notamment de me lancer en free-lance pour développer mon nom et ma marque. La mention « Graph » est un diminutif selon moi parlant pour désigner le métier de Graphiste, ou du moins cela laisse supposer le domaine d’application. La construction de mon logo a donc reposé sur ces 2 éléments structurants que je souhaitais traiter de façon différente, tout en assurant une harmonie et un accord. Je souhaitais vous faire part, à ce stade de mon article, de mes recherches autour de mon logo, pour vous montrer les différentes idées que j’ai eu.
Recherches logo M!i

Pour effectuer mon choix, je me suis posé une question très simple (et pas si facile d’y répondre lorsque c’est notre propre logo !) : quel logo se conjugue le mieux sous toutes ses formes ? En header sur mon site internet, en photo de profil pour les réseaux sociaux (une version simplifiée est toujours appréciée et plus lisible), en pleine largeur sur ma carte de visite, etc. Après avoir tourné cette question sous toutes ses coutures, je me suis recadrée sur mon idée principale : Graph + M!i sans artifice autour. C’était selon moi la solution la plus pérenne, et celle dont je ne me lasserai le moins. Car je me dis très souvent en création : plus c’est simple et lisible, et plus cela dure dans le temps, moins on s’en lasse.

Dans mon identité visuelle, j’ai donc décidé d’utiliser 2 conjugaisons différentes : le logo complet que j’utilise sur mes supports de présentation (header site internet, photo de couverture facebook, carte de visite) et mon pseudonyme « M!i » qui est plus approprié pour parler de moi en tant que personne, pas de mon activité en général. C’est cette version qui me semblait pertinente d’utiliser pour ma photo de profil facebook.

 

GraphM!i se lance donc, et la créatrice derrière ce pseudonyme espère bien prendre part à des projets plus divers les uns que les autres !